Au lendemain d’une conférence internationale sur les droits humains en 1997 à Ouagadougou, à l’initiative de l’Union Interafricaine des Droits de l'Homme (UIDH), une vingtaine d’organisations de la société civile burkinabè a créé le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). Il se veut une contribution de la société civile à la lutte anti-corruption au Burkina Faso
L’objectif général du REN-LAC est de « Contribuer à l’éradication de la corruption au Burkina Faso ». A ce titre il se fixe les objectifs spécifiques suivants :
· Mener des campagnes de sensibilisation sur le phénomène de la corruption par l’organisation de journées de réflexion, séminaires, conférences, et par des publications ;
· Donner son avis sur tout dossier relatif à la corruption, faire des propositions de mesures à prendre, suivre leur application effective et en faire publicité dans un but éducatif ;
· Contribuer à la prise par l’État de mesures visant à combattre les actes de corruption dans les transactions commerciales nationales et internationales ;
· Engager toute action visant la lutte contre la corruption.
Le REN-LAC entretient un partenariat dynamique avec :
la presse écrite et audiovisuelle;
les structures et institutions étatiques de lutte contre la corruption et la fraude;
le secteur privé;
Transparency International et ses sections dans la sous-région ;
Un consortium de Partenaires Techniques et Financiers (PTF) qui financent le Plan stratégique 2013-2016 (Ambassade Royale du Danemark, Ambassade de France, le bureau de la Coopération Suisse, Diakonia, KFW). D’autres PTF lui apportent des appuis ciblant des activités spécifiques (Canada, France, NDI, PNUD, PRGP).
L’administration du REN-LAC comprend deux organes :
le Secrétariat exécutif composé de 8 membres élus par l’Assemblée générale du REN-LAC pour un mandat de 3 ans; il est chargé de la direction, de la coordination et du suivi des activités menées par le personnel permanent.
le personnel permanent composé de 14 salariés: ce personnel assure la gestion opérationnelle des activités. Le REN-LAC possède en outre un Conseil scientifique composé de neuf personnalités de haut niveau scientifique issues du REN-LAC, des Universités, du CNRST, de l’Administration Publique et de structures spécialisées.
L’instance suprême du REN-LAC est l’Assemblée générale annuelle. Entre deux assemblées générales, l’administration du REN-LAC est assurée par le Secrétariat exécutif.
Production de connaissances fiables en vue de mieux orienter les activités de lutte anti-corruption par :
· Le téléphone vert 80 00 11 22 ouvert en permanence au public pour informer le REN-LAC sur les faits et pratiques de corruption ;
· Les enquêtes ponctuelles sur les plaintes et dénonciations des citoyens ;
· Le sondage annuel dont l’aboutissement est la publication du rapport annuel sur l’état de la corruption au Burkina Faso ;
· Les études thématiques ;
· La production d’ouvrages sur la corruption.
Conscientisation / information et organisation des citoyens et des communautés par :
· La publication régulière d’articles de presse dans les journaux de la place ;
· La diffusion d’émissions et l’animation de débats sur les radios et télé ;
· L’organisation de tournées théâtrales pour adultes et pour enfants ;
· La production d’artistes musiciens et la distribution des supports audio et vidéo ;
· L’animation de conférences publiques ;
· L’attribution chaque année, du Prix de la lutte anti-corruption (PLAC) aux journalistes ayant produit
· Des articles de qualité sur les faits et pratiques de corruption au Burkina Faso au cours de l’année ;
· La publication de la Bande dessinée KOUKA destinée aux enfants ;
· Assimilation des messages de la bande dessinée KOUKA;
· La tenue d’un centre de documentation sur la corruption ouverte au public ;
· Le site web : www.renlac.com.
Actions de plaidoyer et de lobbying en vue d’influencer les politiques par :
· L’organisation des Journées Nationales du Refus de la Corruption (JNRC). La première édition a eu lieu en 2003, avant même la première commémoration de la Journée mondiale de la lutte contre la corruption ;
· L’interpellation du gouvernement par le biais de mémorandum à l’occasion des JNRC, sur des aspects relatifs à la lutte contre la corruption ;
· La sensibilisation et l’interpellation des parlementaires sur la lutte contre la corruption ;
· Le partenariat avec le Réseau des parlementaires engagés dans la lutte contre la corruption (Réseau Burkindi) pour l’adoption d’une loi spécifique anti-corruption au Burkina Faso ;
· La sensibilisation, l’interpellation des autorités coutumières et religieuses sur leur rôle dans la lutte contre la corruption ;
· Les saisines administratives suite aux investigations sur des cas de présomptions de corruption.
Suivi et évaluation des activités de lutte anti-corruption par :
· Afin de donner des chances de réussite au plaidoyer, le REN-LAC collabore avec les structures étatiques de lutte anticorruption, le secteur privé, les organisations de la société civile et les médias.
· L’évaluation de la réceptivité des messages de lutte anticorruption (théâtre-forum, conférences publiques, émissions radio et télé) ;
· Le suivi et l’évaluation de l'impact des activités ;
· L’évaluation externe des plans stratégiques.
Échanges d’expériences par :
· L’organisation et la participation à des conférences internationales (IACC) ;
· Des efforts pour le regroupement des organisations de lutte anticorruption au niveau régional (FOLAC) et international (COFAC) ;
· L’organisation de séminaires internationaux au Burkina Faso en collaboration avec Transparency International ;
· L’organisation en 2010 d’une rencontre de partage d’expériences et d’échanges d’information, qui a regroupé des structures étatiques,
· Des organisations de la société civile et des structures à composition mixte.
Œuvrer pour la garantie de la bonne moralité et de transparence dans la gestion de la chose publique
Le REN-LAC a mis en place des Comités Régionaux Anti-Corruption (CRAC). Il en existe 5. Le CRAC du Nord, le CRAC du Centre-Ouest, le CRAC des Hauts-Bassins. Le CRAC du Sud-ouest et le CRAC de l’Est ont été installés en 2013.
Le REN-LAC a mis en place des Comités Régionaux Anti-Corruption (CRAC). Il en existe 5. Le CRAC du Nord, le CRAC du Centre-Ouest, le CRAC des Hauts-Bassins. Le CRAC du Sud-ouest et le CRAC de l’Est ont été installés en 2013.
Le REN-LAC a mis en place des Comités Régionaux Anti-Corruption (CRAC). Il en existe 5. Le CRAC du Nord, le CRAC du Centre-Ouest, le CRAC des Hauts-Bassins. Le CRAC du Sud-ouest et le CRAC de l’Est ont été installés en 2013.