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C’est avec un sentiment d’optimisme que je prends la parole ici dans la salle de conférence de la chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso en cette occasion du cinquième congrès du syndicat des avocats du Burkina Faso.
Je voudrais dans un premier temps remercier le SG et, à travers lui le syndicat, pour l’honneur fait au REN-LAC pour cette invitation et la possibilité qui lui est donnée de dire un mot. Dans un deuxième temps, je voudrais vous féliciter pour la tenue de votre congrès qui traduit un fonctionnement démocratique de votre organisation. En organisant ce congrès, vous permettez aux militantes et militants du syndicat d’apprécier les actions menées par la direction mais aussi de mettre en place une nouvelle direction. Vous faites là montre de courage et d’attachement à la vie démocratique de votre organisation. Faites-en sorte qu’au-delà de ce cadre formel, les débats donnent davantage du sens à cet attachement.
Monsieur le Secrétaire général ;
Cher (e) s congressistes
Vous avez choisi de tenir votre congrès sous le thème « Avocat et transitions politiques au Burkina Faso : précautions et responsabilité. » Non seulement ce thème est pertinent mais aussi et surtout d’actualité. Dans un contexte de restriction des libertés et de remise en cause de l’indépendance de la justice, s’interroger sur sa responsabilité pour un acteur aussi important qu’est l’avocat s’avère une nécessité. Du reste, chaque acteur se doit de s’interroger sur sa responsabilité dans le contexte actuel. Puissent vos échanges contribuer à renforcer la place de l’avocat dans la lutte pour une justice équitable au Burkina Faso. Vous aurez ainsi apporté votre contribution à l’équilibre de la balance.
Monsieur le Secrétaire général,
Cher (e) s congressistes
Le REN-LAC est une organisation de la société civile créée en 1997 par une vingtaine d’organisations de la société civile burkinabè, au lendemain d’une conférence internationale sur les droits humains tenue à Ouagadougou, à l’initiative de l’Union Interafricaine des Droits de l'Homme (UIDH). Il se veut une contribution de la société civile à la lutte anti-corruption au Burkina Faso. Sa vision est l’avènement d’une société burkinabè engagée, dans son ensemble, pour la défense et la promotion de l’intégrité et de la bonne gouvernance et sa mission est d’œuvrer pour la garantie de la bonne moralité et de transparence dans la gestion de la chose publique. C’est vous dire combien pour nous ce qui compte c’est l’intérêt général, c’est le Burkina avant tout.